Les attentats de Paris laisseront des plaies, et de l’étonnement:
– face à la brutalité. La diversité des attaques et leur simultanéité; leur but: atteindre des Français dans l’intimité de leurs loisirs; leur soudaineté et la violence programmée sanglante. Tout a produit son effet: faire mal, terroriser, paralyser, faisant dire: comment est-ce possible?
– devant les réactions pro-France, inattendues dans leur ampleur. Ex: « Paris, ville lumière, vit aujourd’hui un sombre deuil. Le monde entier exprime chagrin et solidarité envers la France”.
Des murailles de Jérusalem et l’Hôtel de ville de la place Rabin à Tel-Aviv, de Londres en passant par Sydney, de la Tour Ostankino à Moscou aux pyramides égyptiennes, de l’immense statue du Christ Rédempteur de Rio aux Trois Croix de Vilnius… de nombreux monuments nationaux prestigieux se sont habillés des couleurs du drapeau français en hommage aux victimes.
Mais aussi d’innombrables témoignages de sympathie, et des initiatives spontanées de prière pour Paris et pour la France. Le monde démocratique a crié haut et fort: Français on a mal avec vous, on est avec vous, on vous aime!
Réalisons que la France a un appel spécifique, non encore accompli: – révéler que Christ est lumière, non les philosophes, – que l’amour du Père est la source et la finalité de nos vies, non la sensualité.
Or la France est particulièrement ciblée. Le communiqué de l’Etat Islamique qui revendiquait les attentats commençait par la citation de la sourate 59,2. et avait pour titre: “L’Attaque bénie de Paris contre la France des Croisés”. Des spécialistes français se sont exprimés sans retenue sur France Inter le 20 novembre dernier: “ Si l’Émir de l’Etat Islamique en Syrie demande à main levée à ses recrues: Qui veut aller faire un attentat en France ? 200 bras vont se lever en une demi seconde”.
- Prions que l’Église s’éveille à ces réalités spirituelles, qu’elle s’intéresse à l’histoire de notre pays afin d’y entendre ce que Dieu a déjà dit, afin d’entrer courageusement dans notre destinée.
- Proclamons sur la France que la crainte des hommes n’aura pas le dernier mot, et appelons la crainte de Dieu sur notre pays.
- Bénissons Dieu pour toutes les manifestations de sympathie (= “souffrir avec”) envers la France et les Français, et pour tous les mouvements de prière spontanés.
- Accueillons-les comme un cri de l’amour de Dieu qui ne désespère pas de nous.
Et si nous abandonnions le manteau de tristesse (de dépression) qui nous enveloppe trop souvent, toute autodérision et toute complicité avec quelque “french bashing” que ce soit ?
Et si nous revenions à Dieu “de tout notre cœur” (Joël 2.12)?