Les immigrants.
Médias et politiques préfèrent le terme “migrants”, moins inquiétant car il renvoie aux migrations animales qui n’ont lieu que pour une courte saison, qui ne sont que des allers avec un retour. Il est vrai que la population européenne est perturbée par ces vagues soudaines et importantes de populations, issues de cultures très différentes, majoritairement musulmanes; or les renseignements français font état d’infiltration d’islamistes en mission pour Daesh, mêlés aux familles paisibles.
En France, les positions officielles des représentants d’églises sont fermes:
– Évangéliques. Le Président du CNEF a dénoncé “ l’égoïsme qui triomphe”. Les réfugiés “ne représentent pas toute la misère du monde”, “nous sommes bien assez riches pour les aider.”
– Catholiques: “l’évangile n’est pas uniquement des belles paroles mais doit se traduire dans des actes (…), ce n’est pas seulement de la responsabilité des politiques mais de chacun d’entre nous…”
– Protestants. La Fédération de l’Entraide protestante appelle les autorités françaises à ouvrir plus largement leur accueil, à changer les discours autoritaires en matière de migration et à assouplir les conditions d’accueil et de demande d’asile.
Prions que l’Église soit au niveau de ce défi, difficile:
– rappelons-nous que nous-mêmes sommes “étrangers et voyageurs sur la terre” (1P2:11) aspirant à une meilleure patrie, céleste (He 11: 14-16).
– que l’Église soit sage et vigilante par rapport à toutes les pressions qui s’exercent sur elle (un ministre parlait de réquisitionner des locaux de l’église catholique…!)
– que les chrétiens manifestent l’amour de Dieu dans sa plénitude à travers la diversité des différentes sensibilités ecclésiales,
– que l’Église -en manifestant le discernement- soit ouverte aux authentiques détresses de tous ceux qui, persécutés dans leur pays, sont des étrangers démunis en terre inconnue, des immigrés dont Dieu nous demande de prendre soin.
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