Fil Rouge 52/5 Prions pour l’unité

C’est un peuple uni qui gagnera la bataille que l’ennemi de nos âmes a déclaré contre les bien-aimés de Dieu.

 

 » Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister. » Mt 12.25
Unité

 

L’unité a été recherchée entre les différentes dénominations chrétiennes; cela est compréhensible dans un pays comme le nôtre, déchirés par les Guerres de religions et leurs conséquences, pendant plus de 3 siècles. En choisissant de manifester des temps d’unité autour de Jésus-Christ seul,  beaucoup ont ainsi cherché à être une source d’apaisement, même si la peur de rouvrir des conflits passés reste vive et empêche encore des repentances décisives.

Cette quête d’unité reste d’actualité, parfois au sein d’une même famille d’églises,  à cause de tensions théologiques anciennes et nouvelles, propres aux temps de la fin.

Cependant l’unité voulue par le Seigneur dans Son Église va plus loin que la paix entre dénominations. Si nous sommes véritablement au Seigneur, elle s’adresse fondamentalement à chacun de nous. Le défi est toujours de vivre comme un corps, comme Son Corps!

Non pas unis sur la base d’amitiés naturelles (bonnes en elles-mêmes), ou de liens familiaux selon la chair (bons également), mais unis par la « folie de Christ », Lui « qui des deux n’en n’a fait qu’un » réconciliant à la Croix l’inconciliable, ceux qui n’avaient aucune part commune, que rien n’unissaient naturellement.

Une folie! Oui, car tout dans notre chair s’oppose à vouloir cela, d’autant plus dans une société occidentale où le « moi-me-je », la « réalisation  de soi » et  » l’épanouissement personnel » s’érigent en valeurs dignes de tous les combats… même en église, hélas!

 

« Revenez à Moi de tout votre cœur! », car  » Je connais les projets que j’ai formé pour vous, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance ».

 

Le défi! Serons-nous capables d’abandonner nos stratégies personnelles au profit d’une vision plus grande du Corps?

Sommes-nous prêts à considérer que tout ne commence pas avec nous et que nous sommes héritiers d’une longue histoire de l’Église?

Sommes-nous prêts à regarder l’autre différemment, le frère, la sœur comme étant un cadeau pour ma vie et pour l’Église?

 

« Arrêtez, et sachez que Je suis Dieu! »

 

Sommes-nous prêts à reconsidérer nos chers « ministères »  et tous nos rêves de reconnaissance (de domination?…), voire à les perdre… à quitter nos chemins pour marcher à la suite du Roi des rois et Seigneur des seigneurs, qui revient?

Sommes-nous prêts à des alliances pour le Royaume, plutôt qu’à des engagements émotionnels?

Sommes-nous prêts à honorer les racines juives de notre foi, sachant que nous avons été greffés sur l’olivier franc Israël (Romains 11)?

 

Sommes-nous prêts… à bâtir avec Lui Son corps sur la base de Son seul amour et par amour pour Lui seul ?

 

Notre pays, divisé mais en quête d’unité, est en droit d’attendre que les chrétiens fassent eux-mêmes ce chemin.