52/6 – Des hommes selon le cœur de Dieu

Notre société est malade de l’absence des hommes dans leur fonction de responsabilité.

Depuis la Révolution de 1789, les hommes de France auront mis beaucoup d’énergie à verser le sang, plus peut-être qu’à bâtir la nation.

 

Où sont les hommes? Il est urgent que les hommes se lèvent à nouveau, dans une saine virilité selon Dieu, c’est à dire avec courage et sens des responsabilités.Homme

– éducation: les hommes ont déserté le métier d’enseignant. La « sacro-sainte » parité ne joue pas dans l’éducation: dans le public comme dans le privé, la disparité ne cesse d’augmenter; les enseignants sont femmes à plus de 80% (primaire) et 60% (secondaire). Ce qui n’est pas sans conséquence en termes de modèle et d’autorité  (de réussite scolaire) notamment chez les garçons.

– la promotion de l’homosexualité. Gouvernements, entreprises et médias se plaisent à distiller le nouveau credo de l’humanité: il n’y a pas de genre défini! Toute nouvelle allant dans ce sens est valorisée comme une victoire sur le conservatisme, coupable.

 

Où sont les hommes? Cette année 2016 encore, Hellfest se jouera sur fond de fête des pères (17-19 juin, à Clisson). Or ce n’est pas un festival pour exclus de la société: les 150.000 festivaliers sont à plus de 80% des hommes avec un emploi et à fort revenu (70% bac ou plus; 25% de cadres et professions libérales;  6% de chômeurs – Source Ouest-­france.fr).

 

Cette année encore ils applaudiront d’étonnantes proclamations sur leurs vies et sur la France, avec le groupe Dark Funeral  « Seigneur des Enfers, père impie, Votre souhait est mon commandement », et « C’est notre temps pour supprimer le sauveur, les chrétiens sont faibles et la bible est battue » !!! … avec le groupe Déicide.

 

Avons-nous un problème avec cela? Ou bien n’est-ce qu’une expression culturelle comme une autre?

 

 

Où sont les hommes? En église, la prière et l’intercession mobilisent fortement les femmes, peu les hommes.

Des hommes selon le cœur de Dieu: Moïse et Jésus, dont la vie de prière était intense au service de la grande mission qui motivait leur vie, étaient bien… des hommes! Il faut donc être entré depuis longtemps dans une grande régression pour laisser penser que la prière serait une « affaire » d’oisifs, ou de « vieilles dames ». Pas seulement la prière! Aujourd’hui, des femmes actives se lèvent dans toutes les sphères d’activité de l’église, les hommes beaucoup moins. Il s’agit donc de démission plus que d’incompréhension de ce que Dieu dit.

 

L’Église du Seigneur est devant un double défi: donner enfin aux femmes toute leur place, mais aussi restaurer celle de l’homme, attaquée et salie par un siècle de féminisme multiforme, compréhensible sur le plan humain, mais souvent agressif, destructeur. Loin d’éclairer l’homme sur ses erreurs et de donner à la femme une place d’honneur, il a contribué à brouiller leurs relations et les fondements de la société.

 

Qui entendra l’Appel du Seigneur, Celui qui est, Qui était, et Qui vient?  Qui résistera aux vents mauvais des bouleversements?

 

Qui se mettra en marche dans cet exode permanent où Dieu nous invite à sortir de toutes les « Babylone » de ce monde.

 

Qui se tiendra dans les vents éternels, rempli d’amour et de crainte pour le Dieu de Justice et de Grâce dont la Parole et les décrets sont OUI et AMEN?

 

Il y a une invitation à revenir à une sainte et saine virilité. C’était -et cela reste- le « REGISTER » de Marie Durand et des témoins-martyrs qui peuplent l’histoire de France. En Christ, cette position est pour les hommes comme pour les femmes: c’est l’appel à Lui ressembler, rien de moins.

 

Prions Dieu et appelons une nouvelle génération d’hommes, relevés dans leur dignité et dans leur rôle, courageux et responsables devant Dieu et devant leurs semblables. Des hommes selon le cœur de Christ qui « a aimé l’Église et s’est livré lui-même pour elle »; qui appelle les hommes à manifester cet amour sur terre en aimant leur femme du même amour car « Celui qui aime sa femme s’aime lui-même ». (Eph 5.24-30) Que les hommes retrouvent ce chemin de l’estime de soi, voulu par Dieu!
 
Là où le sang a coulé (vraiment trop coulé, en France, à Clisson!) la louange à Celui qui a donné Son sang -une fois pour toute- doit germer, avec le salut !

 

Que les prisonniers sortent des cavernes (Esaïe 42: 7 et 22)

 

Qu’hommes et femmes, guerriers-adorateurs de France, s’unissent tout à nouveau pour relever les ruines du pays (Esdras 9:9; Esaïe 61:4; Néhémie 4), jusqu’à la complète restauration.