Positionnés dans la vérité et dans l’amour

L’amour. Sauf à laisser le New-age poursuivre sa contamination, l’amour n’est pas la mise en commun de bonnes intentions, ni la proclamation anti-biblique que « nous sommes tous enfants de Dieu, chrétiens, bouddhistes, musulmans… » (relire 1 Jean).

Dieu est Amour, et Il nous a donné Son fils pour nous faire connaître la Vérité qui rend libre, pour nous ramener des ténèbres à la Lumière, pour nous rendre saint comme Lui est saint (1P 1.16), mis à part.

 

– la vérité. Elle a donc un nom, Jésus-Christ, Dieu fait homme, et « Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés ». Acte 4.12

 

– la sainteté. Elle fait de nous un peuple que Dieu s’est acquis à Son service, « une sacrificature royale » qui annonce au monde les vertus de Dieu révélées en Jésus, Yeshua.

 

Yeshua? C’est un Juif qui est mort à la Croix pour Son peuple premièrement, réconciliant dans Son immense amour Juifs et non-Juifs avec le Père, un seul peuple uni pour célébrer Son Nom: païens greffés sur l’olivier juif et Juifs nourris de la même sève, désormais et pour toujours.

 

Vérité, amour, où êtes-vous? L’antisémitisme, depuis… trop longtemps. Si l’empereur romain Constantin a « nettoyé » l’Église de toutes racines juives et posé, avec d’autres, les bases de l’antisémitisme, il est urgent d’en finir avec le mensonge: non, les enfants d’Israël ne sont pas coupables de « déicide » justifiant la théologie de substitution (qui laisse entendre que l’Église a remplacé les Juifs dans le plan de Dieu pour le monde).

Oui, la vocation d’Israël est d’être le bénéficiaire de la révélation de Dieu et le phare de cette révélation pour tous les hommes ; ainsi les alliances appartiennent à Israël (R 9.4-5) et les chrétiens non-juifs en sont au bénéfice par l’ouverture de la révélation aux nations.

Quel cadeau! Quelle grâce!

Ainsi, en tant que chrétiens, nous sommes appelés à honorer les Juifs dans leur ensemble. D’abord parce qu’ils représentent la racine du salut, ensuite parce que les promesses de Dieu envers eux et l’alliance avec Abraham sont encore valides (R 11.29).

 

« Comment maudirais-je celui que Dieu n’a point maudit ? Comment serais-je irrité quand l’Eternel n’est point irrité ? » Nombres 23.8

 

Retrouver la passion pour Jésus, c’est retrouver la passion pour le Juif Yeshua, c’est bénir Israël. Dérangeant?…

…ou bien serons-nous des Balaam payés par Balak pour maudire Israël… des occidentaux, des chrétiens aveuglés par les stratégies des monarchies du pétrole soutenues par l’invention (1974) du peuple palestinien?

L’esprit de Balaam (=« qui détruit le temple ») n’est pas mort, celui de Balak (= « qui dévaste ») non plus.

 

Comme un peuple courageux… il est temps de nous positionner fermement, sur la Parole de Dieu qui est oui et amen éternellement: Israël « est un peuple qui a sa demeure à part, et qui ne fait point partie des nations » (Nb 23.9)

Comme Balaam lorsqu’il fut saisi par l’Esprit de Dieu, laissons-nous convaincre par le Seigneur:

 » Dieu n’est point un homme pour mentir, Ni fils d’un homme pour se repentir. Ce qu’il a dit, ne le fera-t-il pas? Ce qu’il a déclaré, ne l’exécutera-t il pas? Voici, j’ai reçu l’ordre de bénir : Il a béni, je ne le révoquerai point. Il n’aperçoit point d’iniquité en Jacob, Il ne voit point d’injustice en Israël*; L’Eternel, son Dieu, est avec lui, Il est son roi, l’objet de son allégresse ». (Nombres 23.19-21)

*c’est le choix de Dieu, et pourtant Il avait de quoi être irrité… Au fait, sommes nous choqués?

 

Ensemble, retrouvons la passion pour le Fils de Dieu, qui s’est fait Juif pour offrir au monde les merveilleuses promesses déposées dans le peuple de l’Alliance, patiemment (et douloureusement!) éduqué afin que, sur nous aussi, l’Éternel fasse luire Sa face et nous accorde Sa grâce (Nb 6.24)