52/28 – L’empathie pour les assassins?…

Le philosophe Alain Finkielkraut a dénoncé « l’insidieuse accoutumance à l’inacceptable » qui  affecte aujourd’hui l’esprit de la France. Ainsi, le devoir de commisération et de mémoire qui s’adresse à toutes les victimes devient, par une morale pervertie, le « devoir d’empathie » à l’égard des bourreaux.

 

Déjà, en 2012, au lendemain des attentats de Toulouse, le prédicateur musulman et théologien Tariq Ramadan avait mis les crimes odieux de Mohamed Merah sur le compte d’un « malaise social ».

 

À son tour, Magyd Cherfi  (chanteur-écrivain d’origine algérienne kabyle), invité le 29 octobre 2016 de l’émission On n’est pas couché , a réitéré* ses propos semblables de l’époque (« Merah n’est pas un monstre »), les justifiant par le fait que le tueur aurait  « été abandonné par la république » et affirmant qu’on a envers lui  « le devoir d’une empathie ».

Étonnant. Les animateurs de l’émission n’ont pas réagi à ce « devoir d’empathie », pas plus qu’aucun commentateur ou responsable politiques, d’habitude prompts à « faire le buzz ».

NB : ce même mouvement d’excuse du crime s’était spontanément manifesté au lendemain des différents attentats de Paris ; peut-être parce que le péché n’a plus sa place dans une société qui prétend tout expliquer et exige de tout comprendre.

 

Un double constat, impératif.  1- Le terroriste est un bourreau, pas une victime ; c’est bien lui qui tue et qui déchire les familles et la société. 2- Dieu aime aussi les terroristes en tant que personnes et les appelle à la repentance,  car leurs actes sont pure rébellion envers Lui premièrement.

Ce double constat, biblique, doit nous conduire à ne pas tomber dans les filets de la morale pervertie qui excuse tout, ou dans ceux de la propre justice qui nous fait oublier d’où nous venons et où nous serions sans l’extraordinaire grâce de Dieu.

 

 

Prions Dieu pour notre pays, meurtri, qui a besoin d’en finir avec tout ce qui veut le « terroriser », et de reconnecter avec l’Espérance, celle « qui ne trompe pas ».

 

Prions que cesse la critique systématique de l’occident et des Français qui seraient ‘’forcément mauvais’’ et ‘’oppresseurs’’ de ‘’l’Autre’’, lui ‘’forcément meilleur’’. Refusons ces bassesses intellectuelles, et morales, d’où qu’elles viennent. Intercédons pour ceux qui cultivent la haine collective, pour se rassurer en étant nombreux (?) ; pour ceux qui ne voient d’autre horizon que d’être au diapason de certains médias qui surfent sur les peurs et sur la culpabilité. Appelons des vents nouveaux à souffler sur leur vie, les vents célestes du salut.

 

 

Prions aussi pour tous ceux, nombreux, qui ne peuvent pas/ne veulent pas admettre que le mal existe, parce que cela ruine en eux la foi en l’homme donc en eux-mêmes, et la foi au progrès. 

 

Retrouvons l’évangélisation intégrale, celle qui ne fait pas l’impasse sur le péché afin de présenter sa solution en Jésus qui seul libère (peut-être devrons-nous nous repentir d’avoir fui l’annonce du péché pour plaire au monde…influencés par les assauts du new-age ?).