2018 : un peuple positionné dans l’humilité,
centré sur la personne de Jésus-Christ
« Il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix »
Nous sommes en droit de nous réjouir de la paix relative que notre pays a connue en 2017. Merci Seigneur ! La prière des intercesseurs persévérants n’est pas étrangère à cela : Dieu aime que nous soyons partenaires de la grâce commune qu’il déverse sur le monde, Lui qui « fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes ». Faisant ainsi, nous obéissons au Seigneur et nous sommes alors « fils » et filles de notre « Père qui est dans les cieux » (Mt 5.45).
Sacrificateurs, nous plaidons pour tous, cherchant la face de Dieu qui veut guérir notre pays à travers notre humiliation et notre repentance (2 Ch 7.14)
Cependant ne nous y trompons pas : des choses difficiles viendront, que nous ne comprendrons pas toujours et qui seront diversement commentées. Ne soyons pas troublés, ni pas les évènements, ni par les commentaires. Gardons Sa Paix et, unis par l’humilité, veillons et prions (1P 4.7-8)
Car nous prêchons tous, de diverses manières, la bonne nouvelle du royaume dans un contexte de douleurs et de bruits de guerre (Mt 24) mais « celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé ».
Persévérer, les yeux fixés sur Celui qui est l’auteur d’un « si grand salut ». C’est en venant dans la présence de Jésus que la femme pécheresse (Luc 7.35-49) réalisa Qui Il était : elle pleura et l’adora en versant sur lui un flacon de parfum de grand prix.
Comme elle, nous avons à vivre tout à nouveau Qui Il EST ! Plus qu’un sauveur !… le créateur du monde qui nous rend accessible Sa majesté que nous pouvons contempler dans une intimité qui nous transforme « à son image, de gloire en gloire, par l’Esprit du Seigneur », et nous rend enfin libres : « Or le Seigneur, c’est l’Esprit ; et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté » (2 Co 3.17-18)
Accueillons la présence de Dieu dans nos vies, non comme une évidence (devenue banalité ?…) mais comme un émerveillement permanent, un extraordinaire privilège qui donne tout son sens à nos vies dans toutes les dimensions : joies, souffrances, projets, espérances…Et ce n’est pas tout, le meilleur est à venir : Il revient et nous règnerons avec Lui. Quelles perspectives, pour aujourd’hui et pour demain !
Proclamons pour l’Église des temps de rafraichissement, et pour notre pays des temps de repentance et de salut. Entrons dans 2018 comme on entre dans la maison du Bien-Aimé : pour la joie de Le connaître davantage, pour goûter la vie éternelle dès maintenant dans Sa présence, car Sa présence c’est le Ciel sur la terre.