« La violence en bande devrait être au cœur de la compagne présidentielle » selon Thibault de Montbrial (spécialiste des questions de terrorisme, avocat au barreau de Paris et président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure), auteur de « Le sursaut ou la chaos » (éd. Plon 2015)
1°- Les violences commises en bande se multiplient, notamment dans les transports (TER de la région PACA, Rhône-Alpes et région parisienne).
2°- Les forces de l’ordre sont les premières victimes de ces violences de groupe, toujours plus désinhibées, et guère freinée par des moyens policiers très vite submergés par le nombre. Battre en retraite s’impose le plus souvent.
« Pour les émeutiers, la police est une bande rivale ».
« L’affaire Théo a suscité une émotion qu’il n’est pas question de nier, mais elle a été largement instrumentalisée, notamment par des jeunes de banlieues qui recherchent un affrontement systématique avec la Police et les forces de l’ordre. Ils sont dans une logique ethnico-territoriale, pour la plupart mus par une idéologie antirépublicaine et communautaire, et considèrent la police comme une bande rivale.
La leçon des émeutes violentes de 2005 n’a pas été tirée. « Sociologues, médias et politiques s’obstinèrent à les analyser dans les termes purement économiques d’un traditionnel conflit de classe, allant jusqu’à les qualifier de «révolte sociale». On continua à déverser des sommes faramineuses dans la politique de la ville en alimentant les communautarismes, et en recouvrant d’un voile les questions qui fâchent. Quid de la problématique des flux migratoires, des tensions ethnico-culturelles, des pratiques mafieuses ou encore de la montée en puissance de l’islamisme? » Alexandre Devecchio Les Nouveaux enfants du siècle, enquête sur une génération fracturée (éd. du Cerf, 2016), coauteur de Bienvenue dans le pire des mondes (éd. Plon, 2016).
Prions Dieu pour la paix civile dans nos cités. Lions tout esprit de folie et de défoulement, qui méprise les biens et les vies, reproduisant les scenarii des jeux vidéo violents.
Prions Dieu pour une justice « sereine », non alignée sur les exigences de la rue qui crie haro sur la police.
Prions pour une attitude digne et responsable des acteurs politiques, non réactive.
Prions pour la protection des forces de l’ordre, aux avant-postes sur le front des violences, confrontés aux provocations et aux actes de guerres. Prions pour de meilleures formations en rapport avec un métier devenu nouveau, imprévisible.
Appelons une prise de conscience politique, (jamais faite malgré les alertes de nombreux spécialistes) sur les causes des violences de rue, particulièrement dans les banlieues dites « sensibles ».
Persévérons à prier pour un discours courageux sur l’islam radical et ses inspirateurs et/ou financiers…qui sont parfois nos riches clients !
Prions Dieu pour la prise en compte sérieuse et éclairée, des violences en bandes organisées dans la cité, par les candidats à l’élection présidentielle.