Jour 9 – LIBERTÉ

« Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres »

 

De l’évangile à la république, une devise discutée.

En finir avec Dieu. Il y a 230 ans déjà, la France a fait sa Révolution, et elle peine toujours à s’en remettre. La décapitation du roi « de droit divin » et « père de la nation » devait signifier que Dieu n’avait plus rien à faire en France, ce qui sera officialisé au cours d’une cérémonie à Notre Dame de Paris le 10 nov. 1793 où la raison fut intronisée : « le fanatisme a lâché prise et a abandonné la place qu’il occupait à la Raison » !…

 

Quand l’Évangile colle à la peau ?… Revenue un peu de son excitation révolutionnaire, la France aura à cœur de se créer une devise qui lui ressemble : « liberté, égalité, fraternité », un héritage très évangélique revisité par les franc-maçons à la manœuvre. Pour faire oublier l’héritage ?… pour créer un évangile républicain ?… ou parce qu’on ne se défait pas facilement d’une longue christianisation de la France ? Un peu tout cela à la fois sans doute. Encore une « cohabitation des contraires » bien de chez nous.

A nous de revisiter la devise « républicaine »

    
 

LIBERTÉ

 

Du joug romain à la résistance. Si Jules César réussit à soumettre à Rome un peuple « courageux et fier », il n’a pu briser son aspiration à la liberté et au refus de toute autorité imposée. 2000 ans après, l’occupant nazi -nouveau césar- trouvera un peuple résistant qui, au bord de la défaite, retrouvera l’énergie de vaincre.

Aujourd’hui, il est souvent de bon ton de critiquer l’aspiration à la liberté des Français. Certes, il demeure une culture de la révolte contre le pouvoir en place, qui serait toujours « oppressif » ; et l’exigence de liberté se revêt parfois d’idéologie maladive, prétendant justifier tout et n’importe quoi, sur le mode « j’ai envie, j’ai le droit ». C’est oublier que notre pays se relève très difficilement de l’utopie inhumaine -et parfois sanglante- des révolutionnaires, qui préconisaient « d’assujettir les hommes pour les rendre libres ». Une tentation toujours présente !

 

Revenir à la liberté -étonnante- selon Dieu. Il en coûte beaucoup d’être séparé de Lui ! Il en coûte surtout l’illusion tenace (diabolique) de la pseudo liberté, celle de l’homme livré à lui-même par le mensonge : « vous serez comme des dieux ».

 

Dieu nous libère… « Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude ». Ex 20.2

…pour nous attacher à Lui : « Voici au contraire un homme qui scrute la loi parfaite qui donne la liberté, il lui demeure fidèlement attaché » (Jc 1.25, Semeur)

…afin d’être vraiment libres ! « … Vous connaîtrez la vérité, et la vérité fera de vous des hommes libres ». (J 8.31, Semeur)

C’est l’échec retentissant du « Ni Dieu, ni maître » des franc-maçons, chantres de la liberté selon l’homme : 

« Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres ». J 8.36

 

En Église, vivons cette liberté ! A cause des persécutions historiques, des assemblées ont fermé la porte à la vie de l’Esprit, avec le faux prétexte que «Dieu n’est pas un Dieu de désordre » (1 Co 14.33) ; ainsi beaucoup ont assis l’autorité des conducteurs sur l’autoritarisme. Oui, l’État français a persécuté le Saint-Esprit, et le craint encore. Mais ne l’imitons pas !

 

 

                          PRIONS

 

Repentons-nous de notre peur de nous confier totalement à Dieu et à Sa Parole sous la conduite du Saint-Esprit.

Ne devenons pas religieux pour plaire au monde, et aux autorités de notre pays, mais vivons de la Vérité qui rend –vraiment ! –libre ! Alors nous rachèterons en France ce désir de liberté en lui redonnant toute sa noblesse, ses origines !

Recherchons l’autorité qui rend libre, celle qui vient de Dieu, attestée par Son Esprit, pas celle des hommes toujours tentés de dominer, hélas même sur les frères, faisant le jeu du diable, le diviseur.