Heureux l’homme …qui trouve son plaisir dans la loi de l’Éternel, et qui la médite jour et nuit!
Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, Qui donne son fruit en sa saison, Et dont le feuillage ne se flétrit point: Tout ce qu’il fait lui réussit.… (Psaume 1)
Quand les Français avaient la passion des Écritures Saintes…
Les Français ont une passion naturelle pour l’éducation et la connaissance intellectuelle. Au Moyen Age, l’Université de Paris avait en son centre l’enseignement théologique ; elle est devenue le centre intellectuel du monde occidental chrétien.
Certains des plus grands penseurs français se sont appliqués à comprendre le message du Christ.
– Lefebvre d’Etaples a traduit la Bible en français.
– Jean Calvin a systématisé les doctrines de la Réforme qui marqueront toute la chrétienté ;
– l’imprimeur de François 1er, Robert Estienne, proposa pour la première fois une édition de la Bible avec numérotation de versets. Sa devise était « Ne t’abandonne pas à l’orgueil, mais crains » (Romains 11.20). Cette pratique sera adoptée progressivement par les Bibles protestantes, catholiques et même un peu plus tard par les Bibles hébraïques.
…même dans les persécutions, au risque d’être tués pour la posséder ou la lire, nombreux sont ceux qui continueront clandestinement à lire la Bible et à chanter les Psaumes. Contraints de cacher leur Bible, celles-ci se feront minuscules comme les « Bibles de chignon », qui se dissimulaient aisément dans les chignons des femmes.
Retrouvons la passion délaissée !
L’Association de la Bible aux États-Unis a déclaré le 24 novembre Journée internationale de la Bible, « un acte simple de fidélité et d’honneur envers Dieu et sa parole », explique son président.
C’est une initiative qui aurait pu être française, et c’est assurément, un merveilleux et puissant écho à l’exil des Huguenots dans leur Canaan du Nouveau Monde, le fruit d’un héritage que nous bénissons et qui peut encore nous propulser tout à nouveau sur le cœur du Bien-Aimé!
PRIONS
Entendons l’appel à nous réapproprier l’héritage délaissé, à revenir à notre premier amour, Jésus ! Car, comment dire que j’aime Jésus si je n’aime pas sa Parole, si je ne la chéris pas pour ce qu’elle est : une lettre d’amour du Bien-Aimé, que je lis et relis et médite sans cesse, y trouvant une espérance vivante, y puisant toutes mes sources, jusqu’au jour de l’union avec Lui ?